DES KOALAS DANS LES EUCALYPTUS

Lundi 27 Mars - Etape du jour : 322 Kms

Nous quittons le "Clarion Suites" après le breakfast et tentons de sortir de Melbourne en nous extirpant des sens uniques seulement à certaines heures - donc OK pour notre GPS qui ne le sait pas -, des "No U.Turn" qd nous nous plantons, des "Only Exits" que nous n'avions pas vu arriver....Enfin, nous sommes sur la bonne autoroute qui sort de Melbourne par l'Ouest  que nous utilisons pdt 70 Kms environ jusqu'à Torquay, "La Mecque des Surfeurs". 

Première constatation: ici nous longeons des zones industrielles immenses, accolées à des parcs d'affaires tout aussi fournis, et non de vagues zones commerciales qui ont connu des jours meilleurs comme à Auckland. Ici l'activité se voit et s'estime comme chez Nous; en NZ je me suis toujours demandé d'où ils sortaient leur pognon pour vivre, vu qu'on les voit jamais bosser...

La température extérieure franchit allègrement les 30° et il souffle un vent violent et brulant, provenant du bush désertique du Nord, un peu comme le "sciroco ou l'harmattan". (Là encore les Fils d'Expats...). En haut des falaises de Torquay, nous admirons les efforts physiques des Surfeurs qui attendent "la Vague" qui leur offrira quelques secondes d'adrénaline. Surtout, nous contemplons pour la première fois l'immense Océan Austral d'une couleur moins "pétante" que celle du Pacifique et imaginons qu'en face de Nous, à 3.500 Kms au Sud se trouvent les côtes de l'Antarctique, le grand Paradis blanc.

Nous emprunterons la fameuse "Great Ocean Road" jusqu'à Port Campbell terme de notre étape.

Hélas le vent du nord charrie avec lui de lourds nuages couleur de cendres qui recouvrent l'océan et les paysages de falaises et de plages alentours. Puis la tempête se déchaine sur le ravissant "landscape" où tombent les grandes forêts d'eucalyptus. Pas de bol, vraiment car nous sommes sur une des plus belles routes côtières d'Australie.

Arrêt en attendant que la tempête passe au large dans un petit café à l'ambiance "baba-cool", amateur comme Nous de Pink Floyd et des Doors!!!. En écoutant "Wish You were Here", "The Dark Side of the Moon" et "Riders on the storm "(de circonstance...), nous bouquinons en dégustant un excellent capucino. De plus, je ne suis pas pressé de tester sur route trempée, les pneus de marque "Yokohama" de la voiture. Yokohama, non mais.....Pourquoi pas Nagasaki ou Hiroshima, au moins on sait comment ils finiront (lol)....#HumourNoir!!!

La belle lumière du matin a totalement disparu, rendant l'océan austral aussi glauque que l'Atlantique Nord au large de Terre Neuve... It's Life!!! Pour répondre à JEF, avec les changements climatiques imprévisibles qui s'étendent désormais sur toute la planète, organiser ses voyages en prévoyant le temps supposé qu'il devra faire, revient à tout miser sur un seul numéro à la roulette...

Nous repartons dès que la pluie cesse, sortons enfin de la zone de tempête et apercevons, pas très loin, une grande trouée de ciel bleu. Le bon timing pour prendre une route transversale en "one way" et aller au Cap Otway, célèbre aussi pour son "light house". Sur la petite route qui traverse une magnifique forêt d'eucalyptus, adorable surprise : notre première rencontre avec un couple de Koalas. Petites "peluches" so cute... Comme les paresseux auxquels ils sont apparentés.

Le koala, aussi nommé Paresseux australien, est une espèce de marsupial endémique d'Australie et surtout le seul représentant encore vivant de son espèce. Le koala a une fourrure laineuse marron-gris argenté, qu'il entretient régulièrement, ce qui permet à l'eau de pluie de perler comme sur le plumage d'un canard. Cette couleur lui permet de passer inaperçu parmi les branches d'eucalyptus.  La fourrure plus dense du postérieur sert aussi de coussin au ravissant petit animal.

Le Koala est un animal plutôt nocturne qui se meut et se nourrit grâce à son ouïe et son odorat bien plus développés que sa vision. Son gros nez lui permet de reconnaître aussi bien les feuilles d'eucalyptus indispensables à sa survie, que les possibilités d'accouplement.

Les koalas sont arboricoles et passent la plupart de leur vie dans la canopée. Pour s'économiser, vu leur régime faiblement énergétique, ils dorment jusqu'à 20 heures par jour et donc plus longuement que les paresseux, qui dorment jusqu'à 19 heures par jour. 

Les koalas peuvent rester des heures confortablement assis sur une branche. Ils s'agrippent entre les fourches, pour ne pas tomber de cet endroit sûr pour dormir. Autrement dit et à l'instar des paresseux que nous avions vus au Costa Rica, ils ne sont pas difficiles à photographier, car même quand ils bougent, ils donnent l'impression d'être en "replay"...!!! Fin de la séquence " le saviez-Vous?"

Moment de douceur et de pur bonheur que de regarder ces mimiches petites peluches évoluer comme au ralenti dans les branches des eucalyptus.

Petites courses pour l'apéro...

En arrivant dans la zone du Cap Otway et de son phare, mauvaise surprise non précisée dans aucune brochure ni info : sous prétexte de "visiter" 3 inutiles baraquements vétustes datant du milieu du 20ème siècle, une association locale s'est appropriée le Cap Otway - espace pourtant public- et le phare qui va avec, et la "vieille Peau ravinée" - style "Pétasse d'une plage du Massachussets", Aurélien comprendra- qui tient la caisse, rackette les touristes de 20$ par tête de pipe!!! N'importe quoi. Comme la majorité des touristes nous nous cassons vite fait, des fois que la "vieille Pétasse antipathique avec sa voix de crécelle rouillée" se désolant de sa caisse vide, décide d'étendre son racket au parking!!!

Encore 70 Kms de cette route pas mal déglinguée, aux incessants virages en épingle, battue par un vente de côté violent qui n'inquiète nullement un "Natif" d'un pays où souffle le Mistral!! Nous passons rapidement THE ATTRACTION DU COIN, car les rafales soulèvent des nuées d'embruns réfractant la lumière du couchant dans un halo impénétrable.

Notre hôtel "le Park View" n'a vue sur rien, mais nous offre un confortable duplex tout équipé avec 2 chambres. En plus, un cendrier est mis à disposition sur la terrasse, que je m'empresse de "squatter" en dégustant une excellente "Pacifico", en pensant à mon Fils à Moi qui apprécie Lui aussi cette bière mexicaine et en achevant le résumé de cette seconde journée dans l'état de Victoria : "The Education State" - Sans doute que partout ailleurs en Australie ce sont de "Gros Bourrins"...