Bonus again bye bye Melbourne ; mémorial ANZAC park

ENTRE ORNITHORYNQUE ET WALLABY

Mercredi 29 Mars - Etape du jour: 198 Kms

Jeudi 30 Mars - Etape du jour : 110 kms - Total en Australie : 860kms.

Encore une bonne nuit de 8 heures dans notre belle chambre au décor suranné. Breakfast très sympa et copieux, mais sans goût; à croire qu'aux antipodes les poules ne savent pas pondre des oeufs comme chez nous et le bacon - pourtant FIERTE des anglo-saxons - n'est qu'un pale ersatz insipide. Les Kiwis ne cuisinaient pas mieux mais appréciaient au moins le bon café, au contraire des Wallabys pour qui le jus de pisse est la norme!!! Z'ont qd même pas beaucoup de culture dans le "Southern Hémisphère"...

Nous programmons la route la plus directe pour rejoindre la "Yara Valley" : la M8 à la sortie de Balarat, puis interminable boulevard extérieur appelé "Freeway" (tu parles d'un Freeway (lol) pour traverser d'Ouest en Est la banlieue Nord de Melbourne. Reconnaissons qd même qu'au niveau de la signalétique les Aussies, comme les Kiwis,  pourraient nous donner des leçons. Rien d'intéressant à faire ou à voir jusqu'à Melbourne, excepté des plaines agricoles. C'est sur qu'en arrivant d'un long "road-trip" chez les Kiwis, où les routes étaient déjà une aventure, "The Education State ou The State To Be", malgré tous ses efforts n'a aucune chance de rivaliser.

Enfin, QQ routes de campagne bordées de vignobles pas engageant, - la Yara Valley est à l'état de Victoria ce que les Marlborough sont à la NZ - tout est "propret" et respire la pépète, à l'instar de tous les vignobles du Monde; cependant les terrains qui bordent les vignobles sont sales, d'un terre couverte de graminées où même les bovins refuseraient de brouter et l'on s'aperçoit facilement que les vignes ont été plantées à la va vite sur des anciens terrains vagues. Nous sommes loin des sols argilo-calcaire, schisteux, marneux...

Nous parvenons à Healesville où se trouve le parc animalier que nous voulions visiter. 

The "Sanctuary Precinct" que nous parcourrons pendant 2 heures est un parfait résumé des espèces animales endémiques à l'Australie. 

Très bien aménagé dans un grand parc traversé par une rivière, le sanctuaire se compose d'immenses volières (comme à Villars les Dombes), d'aquariums et de vivariums, de vastes enclos pour certains mammifères et pour finir, d'une grande salle qui reconstitue dans la pénombre le milieu aquatique des Ornithorynques. 

Nous rêvions de voir un jour cet animal si rare. En le découvrant nageant paisiblement dans son univers de sombre mangrove, nous nous étonnons de sa petite taille ne dépassant pas les 30 Cm.

Cet étrange animal qui, tout en étant un mammifère, pond des oeufs - comme le porc-épic local que nous verrons ensuite- et de plus un des rares mammifère venimeux = les mâles portent sur les pattes arrière un aiguillon dont le venin peut tuer un chien. L'ornithorynque est vraiment un mélange de canard, de castor et de loutre et pour finir, le surprenant animal est carnivore et doit ingurgiter chaque jour au moins 20% de son poids. Fin de la séquence: "le saviez vous?"

Nous l'observons pendant 20 minutes dévorant une crevette, faisant sa toilette en roulant sur lui même, virevoltant avec aisance entre les branches touffues de la mangrove et jouant dans l'eau pour notre plus grand plaisir. 

Vers 16H30, nous rejoignons notre B&B : "Yara Valley Ghest House", où la "Honey moon Suite" nous a été réservée.

Pas mimiche tout ça?? 

Jeudi 30 Mars.

Toujours réveillés vers 7H00 du mat, nous essayons de "buller" un peu, surtout qu'ici le breakfast n'est servi qu'à partir de 9H00!!! Sympa pour les clients en road-trip. Y sont vraiment C... tous ces hôteliers qui dans le monde entier, ne pensent qu'à leur propre intérêt et jamais aux obligations de leurs Clients; en fait ici, ces "Paresseux", ennemis du moindre effort, font tout pour économiser le breakfast, tout en le facturant évidemment.

En ce qui nous concerne nous sommes un peu au bout de notre Trip, nous n'avons pas grand chose à faire finalement dans la Yara Valley, excepté prendre tout notre temps pour retourner sur Melbourne. 

En plus, contrairement à ce qu'annonçait la Météo locale il fait gris et il pleut sur les hauteurs. Donc, raison de plus pour flâner et pour aller dévorer les QQ tranches de pain, croissants, corn flakes et yaourts mis "généreusement" à notre disposition. "La paresseuse" de tenancière restera cloitrée dans son étroite cuisine et ne nous proposera rien de plus. Au fait, vous avais je déjà dit que le B&B était tenu par une famille de "Niakoués"???

Sur l'écran géant en technicolor de notre merveilleux road trip, l'ombre du mot fin commence déjà à planer... le temps gris du matin ne prête pas à de nouvelles découvertes dans la Yarra valley, et nous savons que nous devons lentement nous acheminer vers les dernières étapes du voyage : valises, aéroports, valises, vols, puis... Maison (car E.T rentrer maison).

Tout au plus un arrêt (modeste) dans un Outlet sur la route, occupation adaptée à ce temps gris... Et nous voilà à St Kilda, quartier balnéaire charmant, au Sud-Est de Melbourne où nous passerons notre dernière nuit de voyage, avant le long retour vers notre Home Sweet Home...

Une petite marche sur le Pier, à admirer les Kite surfers voler adroitement sur la baie du Prince Philip, une dernière petite Corona en regardant le skyline de Melbourne au loin, et nous voilà prêts à préparer nos valises à l'hôtel...

Bien sur un dernier gin tonic, symbole de nos bons moments de debriefing de fin de journée, retour arrière de la caméra de nos mémoires, bilan des expériences... On adore notre rituel, même si en Asie avec nos "P'tits Gros" chéris c'était encore mieux LOL....

Toujours avec nous, tout au long de ces beaux moments, doux et protecteurs, merci à Serge et Guillaume, toujours en filigrane, les "libellule et papillon" de notre coeur, qui nous accompagnent et nous protègent...

Surtout merci à vous tous, y compris les silencieux, mais présents, qui nous entourent de votre amour et de votre amitié, ce blog était pour vous, pour que vous puissiez aussi voir à travers nos yeux les beautés de ce monde et la joie que cela nous procure...

Merci et à bientôt pour de nouvelles aventures... Un jour... Bientôt.

FIN

En attendant la fin....

DU SANG SUR LA CROIX DU SUD

Mardi 28 Mars - Etape du jour : 212 Kms

Nuit très confortable dans notre sympathique "Unit"; nuit très calme également, ça fait du bien après le "boucan" incessant de la Grande ville, accentué par les 6 voies de métro aérien en dessous de nos fenêtres à l'isolation vieillotte...

Un mardi matin très nuageux mais moins venté. Tant pis, nous reprenons la "Great Ocean road"' pour admirer les falaises de calcaire ocres, les arches  et les "Pinnacles" creusés dans la roche tendre par l'Océan au cours des derniers millénaires. En arrivant à "The Grotto" il fait toujours aussi gris, sans lumière et sans contraste; le temps d'emprunter le boardwalk pour accéder à la grotte ouverte sur l'océan, et j'aperçois dans mon objectif un magnifique rayon de soleil qui illumine le rocher ocre. Yeeesss!!! Notre libellule et notre papillon se sont donc réveillés (lol)...

Bien à l'abri du parapet, nous regardons l'Océan Austral se déchainer et se fracasser sur les fragiles parois de calcaire.

Puis "The London Bridge" absolument superbe et enfin "Le Clou" de Port Campbell = les célèbres 12 Apôtres,  - qui ne sont plus que 7, mais de nouveaux sont en train de naître- fièrement dressés sur leur base et résistant vaillamment aux attaques incessantes des grandes vagues.

Depuis des temps immémoriaux, les falaises de calcaire sont fissurées lentement par les eaux de pluies, le vent et les vagues. L'acidité de l'eau de mer contribue à fragiliser la roche déjà fissurée et achève son lent travail de sape en faisant effondrer les falaises dont les plus gros morceaux, se retrouvent isolés au milieu des flots tels des ilots. Fin de la séquence: "Le saviez Vous?".

Encore une fois, la nature a façonné un paysage unique tel un spectacle qui se renouvelle à chaque instant.

Nous quittons le bord de mer après avoir "ingurgité" un breakfast sans aucune saveur quelconque, excepté son prix qui nous aura fait grimacer tant il aura été dur à avaler. Déjà dit mais vivement que nous retournions à Midi à l'Ombre!!!

Nous grimpons sur des collines sèches à perte de vue, puis traversons pendant des dizaines de kilomètres le "Comté des Plaines dorées" (Golden Plains Shire), ennuyeux à se pendre, pendant 160 Kms environ avant d'arriver à Ballarat!!!

Tout à coup, les paysages toujours surprenants de NZ nous manquent. 

Pourquoi Balarat, bled paumé au milieu des grandes plaines brulées? Parce que "le bled" en question a été un des hauts lieux de la récente histoire australienne. Au milieu du 19ème siècle, l'on découvrit de l'or dans la rivière qui serpente au pied de Sovereign Hill et aussitôt ce fut la ruée des aventuriers de tous les horizons. Le village a vu le jour en 1851 et la dernière mine a fermé en 1912. Ces dernières années, une association de passionnés a patiemment reconstitué le village d'origine autour de la colline de Sovereign.

Et le résultat est émouvant. Tout a été reconstitué avec le souci permanent du moindre détail, jusqu'au vieilles machines d'antan, toujours actives, qui permettaient la fabrication de bougies, chandeliers, vêtements, bijoux, friandises, ustensiles, calèches, cercueils et ferronnerie. Il y a même les presses de l'ancien "canard" de Ballarat. Dans les rues et dans les ateliers artisanaux, des bénévoles en habits d'époque, chacun jouant le rôle d'un personnage du 19ème siècle. Réellement passionnant de baguenauder dans le passé.

nous avons retrouvé le
corbillard de Lucky Luke !

Au centre du village, l'ancienne mine d'or qui descendait jusqu'à plus de 330 mètres de profondeur a été réouverte et sécurisée. Nous réservons nos places pour la dernière visite de l'AM. A 16H30, nous nous installons en compagnie de QQ touristes dans un ancien wagonnet qui nous plonge dès son départ dans le noir absolu.Nous visitons pendant 45 minutes les anciennes galeries creusées dans la roche telles un immense labyrinthe. A l'époque nous dit-on, il fallait broyer 2 chariots de pierres pour extraire une simple petite cuillère du métal précieux. Tu m'étonnes que c'est cher...!!! Mais comme à Madagascar ou plus récemment dans le Klondike, ce ne sont jamais "les esclaves de la mine" qui auront fait fortune.

Ce soir nous dinons au " New York Hotel", saloon joliment reconstitué; manque que l'ambiance festive, bruyante et embrumée de l'époque où les hommes pouvaient fumer, chiquer et cracher en toute liberté. Pas comme aujourd'hui où le "politiquement correct" des "Bobos" qui veulent faire notre bonheur malgré Nous a hélas pris le pas.

Nous "dégustons" un bête filet de poulet accompagné de légumes bouillis et de noodles à la sauce plutôt aigre que douce, ainsi qu'un pudding au chocolat en dessert. L'ensemble servi par une jeune femme souriante, "culinaire et poitrinaire", en robes à froufrous recouverte du traditionnel tablier et un fichu blanc sur les cheveux.

Enfin, nous sommes dirigés vers le centre d'accueil pour assister à un spectacle "son et lumière" retraçant la fameuse révolte des mineurs contre l'armée britannique. Tout d'abord, on nous offre gentiment un DVD retraçant cette page d'histoire et appelé : "Blood On Southern Cross".

Pour faire court, devant l'afflux des migrants voulant faire fortune, les Anglais trouvèrent bien plus profitable de vendre à prix d'or le droit de s'échiner à creuser la rivière, plutôt que de taxer les QQ éventuelles onces d'or récupérées. Evidemment l'armée qui devait contrôler la chose était corrompue jusqu'à la moelle. Devant les abus sanglants des militaires, les mineurs se révoltèrent et les "Rosbeefs", qui ne supportent pas de perdre "une once" de profit, matèrent la révolte dans le sang, en commettant d'odieux massacres. Heureusement la Démocratie Anglaise reprit le dessus et la justice innocenta la totalité des insurgés. 

Aussie et Kiwis
même combat ...

Bon OK, mais en fait "le spectacle" n'est qu'une narration des événements passés, ponctuée de temps en temps de bruitages et de QQ fumerolles - comme celles que je faisais avec des pastilles qd j'étais DJ -, éclairées par un projecteur intermittent... Il n'y a aucun personnage comme à Carcassonne ou au Puy du Fou!!! Pas grave, au moment de ce qui ressemble à l'entracte, nous nous éclipsons discrètement et rejoignons notre belle chambre en haut de la colline de Sovereign.

En tout cas, l'équipe de bénévoles se sera donné à fond pour les 3 pelés et les 2 tondus que nous étions ce mardi après midi. La reconstitution de Ballarat est grandiose, tous les bénévoles dans leurs habits d'époque jouaient parfaitement le jeu, - les hommes nous saluant avec la courtoisie d'antan en soulevant leur haut de forme devant BB - et au cours d'une après midi nous aurons fait un bond en arrière de 150 ans dans le récent passé de l'Australie.

Avant de clore cette belle journée, en haut de Sovereign Hill, nous levons nos yeux vers le firmament Austral et repérons immédiatement l'unique constellation que nous sommes capables de reconnaître : LA CROIX DU SUD.

DES KOALAS DANS LES EUCALYPTUS

Lundi 27 Mars - Etape du jour : 322 Kms

Nous quittons le "Clarion Suites" après le breakfast et tentons de sortir de Melbourne en nous extirpant des sens uniques seulement à certaines heures - donc OK pour notre GPS qui ne le sait pas -, des "No U.Turn" qd nous nous plantons, des "Only Exits" que nous n'avions pas vu arriver....Enfin, nous sommes sur la bonne autoroute qui sort de Melbourne par l'Ouest  que nous utilisons pdt 70 Kms environ jusqu'à Torquay, "La Mecque des Surfeurs". 

Première constatation: ici nous longeons des zones industrielles immenses, accolées à des parcs d'affaires tout aussi fournis, et non de vagues zones commerciales qui ont connu des jours meilleurs comme à Auckland. Ici l'activité se voit et s'estime comme chez Nous; en NZ je me suis toujours demandé d'où ils sortaient leur pognon pour vivre, vu qu'on les voit jamais bosser...

La température extérieure franchit allègrement les 30° et il souffle un vent violent et brulant, provenant du bush désertique du Nord, un peu comme le "sciroco ou l'harmattan". (Là encore les Fils d'Expats...). En haut des falaises de Torquay, nous admirons les efforts physiques des Surfeurs qui attendent "la Vague" qui leur offrira quelques secondes d'adrénaline. Surtout, nous contemplons pour la première fois l'immense Océan Austral d'une couleur moins "pétante" que celle du Pacifique et imaginons qu'en face de Nous, à 3.500 Kms au Sud se trouvent les côtes de l'Antarctique, le grand Paradis blanc.

Nous emprunterons la fameuse "Great Ocean Road" jusqu'à Port Campbell terme de notre étape.

Hélas le vent du nord charrie avec lui de lourds nuages couleur de cendres qui recouvrent l'océan et les paysages de falaises et de plages alentours. Puis la tempête se déchaine sur le ravissant "landscape" où tombent les grandes forêts d'eucalyptus. Pas de bol, vraiment car nous sommes sur une des plus belles routes côtières d'Australie.

Arrêt en attendant que la tempête passe au large dans un petit café à l'ambiance "baba-cool", amateur comme Nous de Pink Floyd et des Doors!!!. En écoutant "Wish You were Here", "The Dark Side of the Moon" et "Riders on the storm "(de circonstance...), nous bouquinons en dégustant un excellent capucino. De plus, je ne suis pas pressé de tester sur route trempée, les pneus de marque "Yokohama" de la voiture. Yokohama, non mais.....Pourquoi pas Nagasaki ou Hiroshima, au moins on sait comment ils finiront (lol)....#HumourNoir!!!

La belle lumière du matin a totalement disparu, rendant l'océan austral aussi glauque que l'Atlantique Nord au large de Terre Neuve... It's Life!!! Pour répondre à JEF, avec les changements climatiques imprévisibles qui s'étendent désormais sur toute la planète, organiser ses voyages en prévoyant le temps supposé qu'il devra faire, revient à tout miser sur un seul numéro à la roulette...

Nous repartons dès que la pluie cesse, sortons enfin de la zone de tempête et apercevons, pas très loin, une grande trouée de ciel bleu. Le bon timing pour prendre une route transversale en "one way" et aller au Cap Otway, célèbre aussi pour son "light house". Sur la petite route qui traverse une magnifique forêt d'eucalyptus, adorable surprise : notre première rencontre avec un couple de Koalas. Petites "peluches" so cute... Comme les paresseux auxquels ils sont apparentés.

Le koala, aussi nommé Paresseux australien, est une espèce de marsupial endémique d'Australie et surtout le seul représentant encore vivant de son espèce. Le koala a une fourrure laineuse marron-gris argenté, qu'il entretient régulièrement, ce qui permet à l'eau de pluie de perler comme sur le plumage d'un canard. Cette couleur lui permet de passer inaperçu parmi les branches d'eucalyptus.  La fourrure plus dense du postérieur sert aussi de coussin au ravissant petit animal.

Le Koala est un animal plutôt nocturne qui se meut et se nourrit grâce à son ouïe et son odorat bien plus développés que sa vision. Son gros nez lui permet de reconnaître aussi bien les feuilles d'eucalyptus indispensables à sa survie, que les possibilités d'accouplement.

Les koalas sont arboricoles et passent la plupart de leur vie dans la canopée. Pour s'économiser, vu leur régime faiblement énergétique, ils dorment jusqu'à 20 heures par jour et donc plus longuement que les paresseux, qui dorment jusqu'à 19 heures par jour. 

Les koalas peuvent rester des heures confortablement assis sur une branche. Ils s'agrippent entre les fourches, pour ne pas tomber de cet endroit sûr pour dormir. Autrement dit et à l'instar des paresseux que nous avions vus au Costa Rica, ils ne sont pas difficiles à photographier, car même quand ils bougent, ils donnent l'impression d'être en "replay"...!!! Fin de la séquence " le saviez-Vous?"

Moment de douceur et de pur bonheur que de regarder ces mimiches petites peluches évoluer comme au ralenti dans les branches des eucalyptus.

Petites courses pour l'apéro...

En arrivant dans la zone du Cap Otway et de son phare, mauvaise surprise non précisée dans aucune brochure ni info : sous prétexte de "visiter" 3 inutiles baraquements vétustes datant du milieu du 20ème siècle, une association locale s'est appropriée le Cap Otway - espace pourtant public- et le phare qui va avec, et la "vieille Peau ravinée" - style "Pétasse d'une plage du Massachussets", Aurélien comprendra- qui tient la caisse, rackette les touristes de 20$ par tête de pipe!!! N'importe quoi. Comme la majorité des touristes nous nous cassons vite fait, des fois que la "vieille Pétasse antipathique avec sa voix de crécelle rouillée" se désolant de sa caisse vide, décide d'étendre son racket au parking!!!

Encore 70 Kms de cette route pas mal déglinguée, aux incessants virages en épingle, battue par un vente de côté violent qui n'inquiète nullement un "Natif" d'un pays où souffle le Mistral!! Nous passons rapidement THE ATTRACTION DU COIN, car les rafales soulèvent des nuées d'embruns réfractant la lumière du couchant dans un halo impénétrable.

Notre hôtel "le Park View" n'a vue sur rien, mais nous offre un confortable duplex tout équipé avec 2 chambres. En plus, un cendrier est mis à disposition sur la terrasse, que je m'empresse de "squatter" en dégustant une excellente "Pacifico", en pensant à mon Fils à Moi qui apprécie Lui aussi cette bière mexicaine et en achevant le résumé de cette seconde journée dans l'état de Victoria : "The Education State" - Sans doute que partout ailleurs en Australie ce sont de "Gros Bourrins"...